Pouvez-vous conduire lorsque vous êtes sous l’influence de médicaments ?

Prendre le volant lorsque vous suivez un traitement médicamenteux n’est pas sans risque. Et pour cause, certains médicaments ont un effet soporifique et léthargique sur vous et votre capacité d’attention. Rien n’empêche donc votre médecin de vous proscrire de conduire. Vous souhaitez malgré tout prendre ce risque ? Découvrez ci-dessous à quoi vous devrez absolument rester vigilant !

Quelle influence les médicaments ont-ils sur la conduite ?

Les calmants et les antidouleurs peuvent provoquer de la somnolence, des troubles de la coordination, de même qu’affecter vos capacités de réaction. D’autres médicaments peuvent aussi causer des troubles de la vue, voire vous donner le vertige. Enfin, les somnifères et les antidépresseurs sont ceux qui influent le plus sur votre aptitude à conduire votre véhicule.  

Les médicaments sont généralement répartis en trois catégories distinctes :

• Catégorie 1 : médicaments n’ayant aucune influence néfaste sur votre aptitude à conduire.
• Catégorie 2 : médicaments ayant une influence minime sur votre aptitude à conduire. Il convient alors d’éviter de prendre le volant pendant quelques jours.
• Catégorie 3 : médicaments ayant une influence néfaste sur votre aptitude à conduire. Il est vivement recommandé de ne plus conduire votre véhicule lorsque vous suivez un tel traitement.

N’hésitez pas à demander à votre médecin ou pharmacien(ne) la catégorie des médicaments que vous recevez.

Vous conduisez malgré tout sous influence médicamenteuse ?

Vous encourez une contravention et même un retrait (provisoire) du permis de conduire si vous conduisez dans un tel état « d’ébriété » dû aux médicaments que vous prenez.

Votre médecin vous prescrit des médicaments susceptibles d’affecter votre comportement sur la route ? Il est alors fort probable qu’il vous interdise par la même occasion de prendre le volant. Si vous titillez le diable et êtes malheureusement impliqué dans un accident de circulation, il se peut que votre assurance se retourne contre vous et ne vous dédommage pas.

Quelques conseils lorsque vous prenez des médicaments et puis le volant :

• Informez votre médecin ou pharmacien(ne) si vous êtes en droit de conduire, surtout si vous conduisez à titre professionnel.
• Veuillez lire la notice du médicament que vous prenez et demandez, en cas de doute, davantage d’informations à votre médecin ou pharmacien(ne) à propos des effets indésirables.
• Respectez la posologie prescrite par votre médecin et suivez scrupuleusement les recommandations de votre médecin (p. ex. un comprimé avec un verre d’eau après chaque repas).
• N’effectuez en aucun cas de longues distances en voiture et conduisez de préférence en journée.

• Arrêtez immédiatement de conduire lorsque vous vous sentez mal en raison de votre médication.

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